La liberté d’expression

9 mai 2021 : je me permets ici exceptionnellement un droit de réponse aux propos tenus par notre président de l’UPR dans son dernier article Que devient la liberté d’expression en France ?

Quand je lis : « Personne n’aurait imaginé il y a deux ans que ces sociétés privées (Facebook, Twitter, Instagram, YouTube, Google) puissent censurer le Président le plus puissant au monde. Même la Chancelière allemande, Angela Merkel, c’est dire ! »

Là, je dis non – c’est complètement faux, et témoigne du fait que nos politiques ont été incapables de raisonner en informaticien. Je m’explique.

Depuis l’apparition des logiciels libres de Richard Stallman, avec sa Free Software Foundation, dans les années 80, et notamment avec l’apparition du noyau Linux, créé par Linus Torvalds, en 1991, nombre de libristres avaient déjà parfaitement compris vers quelle société nous allions avec microsoft et apple, puis google, amazon et facebook dans les années 2000, et n’ont cessé d’essayer d’avertir les politiques et l’opinion publique – en vain !

Et même bien avant : le roman d’Orwell « 1984 » anticipait déjà parfaitement le changement de société du à la surveillance généralisée. Il n’y avait pas besoin d’être un génie pour comprendre que quand la technologie permettrait un jour de surveiller et de contrôler les masses, elle serait détournée pour créer une société totalitaire. Cela a toujours été une évidence.

Donc prétendre que « personne ne l’a vu venir » (on croirait entendre Sinclair parler de son ex-mari Strauss-Kahn) est du foutage de gueule. Tous les politiques ont fait les autruches, déniant, snobant, reniant et fustigeant ces NTIC qu’ils ne comprenaient pas, et ne voulaient pas comprendre parce que « trop compliqué » pour leur génération !

J’ai créé ce site internet pour essayer de faire comprendre ce qui s’était passé en informatique ces 30 dernières années, et ouvrir les yeux de certains. Le fait est qu’un Frexit avec autre chose que des logiciels libres ne peut qu’entretenir la dépendance maladive aux multinationales US qui nous a mené où nous sommes.

Même les anglais ont réussi à s’affranchir des formats bureautiques de microsoft pour imposer les formats libres de LibreOffice et OpenOffice. Même eux ont compris que la souveraineté numérique commence quand le client dit « merde » à son fournisseur, et prend les solutions logiques (et en plus gratuites dans le cas présent) qui s’imposent !

Donc j’insiste encore, non M. Asselineau : les libristes l’ont parfaitement vu venir ! Et depuis longtemps. Mais personne n’a voulu les écouter, et tout le monde fait semblant maintenant de découvrir le problème. On se croirait revenu dans une pièce de Molière, avec tout le burlesque et le ridicule de l’aristocratie, dont se moquait, à juste titre, les « gueux » des campagnes.

La souveraineté numérique passera forcément par l’emploi des logiciels libres professionnels, et le flicage réel des GAFAM sur notre territoire, en posant nos outils de surveillance et nos conditions aux firmes US. Pour le reste, le 4ème pouvoir étant mort et enterré en ces temps troublés, où dire la vérité est devenu un acte de résistance, pour citer Orwell, il n’y a plus que le Frexit pour nous sortir du merdier, raison pour laquelle l’UPR est la seule porte de sortie logique.

Ne pas avoir vu que l’informatique allait devenir le fer de lance de nos économies au XXIè siècle me fait rire jaune, et témoigne une fois encore du strabisme évident de nos politiques et journalistes, reclus dans leur tour d’ivoire depuis trop longtemps.

Et vu la coucherie généralisée avec des camions entiers de lobbyistes payés à pris d’or pour « diriger » les fonctionnaires non élus de Bruxelles et les clowns de cirque à Paris, tous corrompus jusqu’à la moëlle, le Frexit est bien le seul moyen de reprendre notre souveraineté numérique en main, et de chasser les ennemis réels de la nation.

Car l’informatique l’a prouvé plus que tout autre milieu économique : l’UE est bien la pute & soumise des GAFAM ! Et les liaisons indécentes des européistes avec ces gens pour chasser les opposants du web de le prouver sans la moindre hésitation !

Sur ce, vive le Frexit, et vive la France Libre !

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