2019 – le Health Data Hub – à votre santé !

Une fois encore, l’état français a donc cédé aux sirènes de la facilité immédiate et de la dépendance à microsoft, trop heureux de récupérer les données de santé des français, pour mieux les offrir à la NSA, et les revendre demain aux assureurs.

Car c’est bien ce qui se passera une fois que l’UE aura réussi à privatiser notre système de santé unique, définitivement trop bénéfique pour les « sans-dents ».

Nous l’avons assez dit à l’UPR : les Grandes Orientations de Politiques Économiques annuelles ont bien pour but de baisser le nombre de lits, et de « râcler » au maximum l’hôpital public, de la même manière qu’elles s’emploient à détruire notre système scolaire, et tous les services publics à la française.

Comme tout bon gestionnaire qui se respecte, nos « chers » europétistes n’en ont en effet rien à foutre des personnels hospitaliers. Ainsi nos médecins et infirmiers se font gazer dans la rue comme les autres gilets jaunes osant s’opposer à la politique d’austérité, menée et imposée par l’UE aux pays membres depuis 1992.

Une fois encore, la collaboration active et évidente de nos dirigeants, dans la poursuite du délabrement de la France, est totale et avérée. Ces gens sont bien des traîtres à la nation, et devraient, au mieux, être logiquement mis en prison pour le restant de leurs jours.

Quoi qu’il en soit, notre état a donc une fois encore choisi de faire travailler les développeurs et ingénieurs US au détriment des entreprises françaises, pourtant largement compétentes en la matière. Et ce n’est pas parce que certains prestataires français se sont illustrés par leur nullité en conception de logiciels, qu’il faut mettre tout le monde dans le même panier…

Nous avons en France d’excellentes ressources en informatique – il suffirait d’une volonté politique réelle de développer nos entreprises du numérique pour faire mieux que les américains, car nous en sommes parfaitement capables.

La stratégie du défaitisme permanent, propagée depuis des années par ces élites qui n’en ont que le nom, consiste juste à nous faire croire que les matériels et logiciels américains seraient indispensables, ce qui est une parfaite idiotie.

Non seulement nous avons des logiciels libres qui s’opposent de front à l’hégémonie américaine, et qui font parfaitement l’affaire en milieu professionnel, mais en plus, nous sommes parfaitement capables, comme la Russie ou la Chine, de créer nos propres processeurs, et nos propres matériels, et même de les produire chez nous, si nous avions enfin des politiques compétents, défendant la souveraineté et l’indépendance de la France !

Ajouter à ces arguments que l’argent public devrait logiquement servir à créer des logiciels libres par défaut, au code source ouvert, consultable et modifiable par tous, et non être utilisé à payer des logiciels fermés, dont la sécurité lamentable fait régulièrement les choix gras de la presse spécialisée.

Non seulement nous ruinons notre pays, mais en plus nous entretenons un système mafieux et totalitaire sur la planète, chaque fois que nous achetons des logiciels américains sur étalage, à commencer par nos ordinateurs qui devraient tous être livrés par défaut sans système d’exploitation préinstallé, le dernier windows étant clairement une merde noire que seuls des ignares ou des fous peuvent apprécier.

On fait bien mieux en GNU/Linux, et pour bien moins cher.

Quoi qu’il en soit, une fois le Frexit accompli, il faudra bien évidemment exclure microsoft, et tout autre GAFAM, des marchés publics stratégiques en France. C’est-à-dire tout le contraire de la politique menée depuis sarkozy jusqu’à aujourd’hui.

Sans souveraineté informatique, inutile de rêver à une quelconque souveraineté économique.

Et ce n’est pas pour rien que les multinationales américaines contrôlent déjà la vidéo sur le net, le net mobile, et les réseaux sociaux, pour la partie la plus visible.

Le Health Data Hub n’est qu’une pierre angulaire de plus qui vient s’ajouter à l’occupation américaine sur notre sol, et dont il faudra bien se libérer, en commançant par suivre l’exemple de nos amis anglais, dans un Frexit salvateur et désormais évident.