D-Bill

15 décembre 2020 : alors que ce blog a déjà quelques années, et dénonce très largement la main mise des GAFAM, et tout particulièrement de Microsoft sur nos états, je m’amuse ce jour d’un communiqué de l’UPR s’offusquant que M. Gates se prenne pour le médecin qu’il n’est pas…

À moindre de vivre sur une autre planète, toute personne dans la politique aura depuis longtemps analysé et compris le double-jeu des GAFAM, et le pouvoir absolu qu’ils sont en train d’amasser, bien au delà des politiques de tous bords, y compris aux USA.

Il n’y a qu’à observer l’attitude de M. Zurckenberg, pour bien se convaincre que ces gens n’en ont plus rien à foutre de ces vieux cons de politicards, qui n’y comprennent rien à la technologie, et qui s’imaginent encore pouvoir les contrôler. La bonne blague !

Même devant le sénat américain, nos GAFAM s’en tapent de répondre aux questions dérangeantes. C’est là où les politiciens devraient logiquement reprendre d’urgence le contrôle, et fragmenter au maximum des poissons devenus bien trop gros et trop dangereux pour eux, mais aussi pour nous tous. À moins qu’il ne soit déjà trop tard pour agir, ce qui n’est pas impossible avec une UE complice, complètement gangrénée par sa corruption interne…

En attendant, quand vous avez accumulé des milliards de $ dans les paradis fiscaux, il est très simple de corrompre les bonnes personnes pour avoir la paix. Même des chinois ou des russes. L’argent n’a pas d’odeur, et en plus : il n’est pas raciste !

Il n’est donc pas étonnant de retrouver tous les GAFAM dans le secteur de la santé où ils officient depuis des années. On pensera à l’imagerie 3D du corps humain de Google, ou encore aux récents algorithmes de repliements des protéines qui vont révolutionner les médicaments à venir.

Certes : M. Gates s’est payé une bonne tranche de l’OMS, et utilise sa fondation pour aller évangéliser une Centre-a-fric qui n’avait pas besoin d’un nouveau dictateur « blanc » (dans tous les sens du terme).

Mais il va falloir un jour que les responsables d’un certain âge finissent par se mettre à jour, et par comprendre que le pilier de toute économie du XXIè siècle, c’est l’informatique et l’information. Détenir les tuyaux, les data center, les pylônes, les câbles sous-marins, les systèmes d’exploitation, la fabrication des processeurs, etc, c’est détenir le pouvoir absolu, bien au délà des états !

Donc la première chose logique à faire, après la déclaration du Frexit, ce serait immédiatement d’imposer les logiciels et formats libres partout ou c’est possible, de favoriser les OS GNU/Linux au maximum, d’éduquer correctement les gens à l’informatique, et très rapidement, d’interdire sur notre sol tout matériel contenant des firmwares, ou tout logiciel dont le code source est inconnu.

Il ne peut pas y avoir de souveraineté politique sans souveraineté informatique préalable. C’est ainsi que le monde actuel fonctionne, qu’on le veuille ou non. Et s’imaginer un Frexit la fleur au fusil, en oubliant de reprendre le contrôle de l’informatique qui est la base, c’est clairement vouloir mettre la charrue avant les bœufs.

Et c’est la raison pour laquelle je pense que l’UPR devrait beaucoup plus s’engager publiquement pour les logiciels libres, qui ne régleront peut-être pas tout, mais qui offrent bien la seule et unique alternative de ne pas lécher le cul de l’oncle Sam, et de reprendre le contrôle réel de notre économie.

Nous n’avons plus besoin de microsoft, d’apple, de google : les logiciels libres offrent désormais des alternatives viables et suffisantes à 99% des usagers. Quant aux 1% qui reste, il s’agira de mobiliser nos force internes pour faire mieux – parce que oui : ce pays a des ingénieurs talentueux, et toutes les forces vives pour faire la nique aux américains, aux russes et aux chinois réunis !

La seule chose qui lui manque, c’est un soutien politique réel, et du fric pour rattraper le temps perdu côté infrastructures – notamment en terme de data center, qui sont les clés des services en ligne.

M. Gates peut tranquillement continuer à jouer les Mme Irma sur les plateaux de télé : le fait est qu’il a placé ses pions, et espère bien nous vacciner tous, avant de nous pucer. Parce que c’est SON projet, et celui d’un tas de fumiers grabataires, tous plus salopards les uns que les autres !

Sur ce, vive le Frexit, et vive la France Libre !

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