Fuck the maths !

22/10/2023 : on a donc appris qu’un collège de Moselle se retrouve sans prof de maths, ce dernier ayant démissionné, laissant 125 élèves sur le carreau.

125 élèves, déjà, c’est 4 classes surchargées pour faire des économies sur le dos des enseignants, sachant en outre que les collégiens sont les plus durs à tenir… Et tous les enseignants de savoir que proportionnellement, dans toute classe, vous trouverez toujours 10% de petits cons jouant les forte-têtes, qui viendront ouvertement vous défier au quotidien en foutant la merde…

Ainsi dans une classe de 35 élèves, vous savez dès la rentrée que vous aurez statistiquement 2 à 3 cons à gérer au quotidien, toujours les mêmes, et que vous aurez beau les signaler avec d’autres profs, c’est pour votre pomme…

Pour un homme normalement constitué, c’est déjà de trop !

Enfant roi intouchable, fin des punitions, parents devenus aussi cons que leurs gosses, qui se prennent pour des héros en réunion parents/profs, etc – autant de facteurs redoutables pour décourager des enseignants, même passionnés et convaincus de leur rôle, qui sont là pour enseigner des savoirs, et non pas pour s’occuper des cas pathologiques qui relèvent clairement de la psychiatrie et/ou du social dans des cas malheureusement de plus en plus nombreux…

Il va bien falloir revenir sur terre et casser le rêve de certains : tous les enseignants n’ont pas envie de jouer à GTO (Great Teacher Onizuka sensei pour ceux qui ne connaissent pas l’animé). Et non : un prof ne peut pas tout régler non plus, d’abord parce qu’il a aussi une vie privée, ensuite parce qu’il n’est pas là pour résoudre les problèmes de vie des élèves ou de leurs parents…

Comprenez qu’un prof a aussi ses limites : ce n’est pas un être surhumain, qui peut tout régler.

En outre, c’est bien beau de venir se plaindre que le prof est parti. Mais où étaient tous ces braves gens pour le défendre face aux élèves, aux parents, et aux manquements de la hiérarchie ?

On connaît la réponse : chez les fonctionnaires, dès qu’un conflit se présente, vous êtes seuls : la hiérarchie démissionne courageusement, parce que le carriérisme des responsables fait qu’ils ne viendront jamais se mouiller et prendre votre parti !

L’équipe pédagogique n’est toujours qu’une thérapie de groupe entre profs cherchant à se rassurer entre eux. Mais n’ayant aucun pouvoir, leur capacité d’action étant faible, voire nulle dans de nombreux cas. Le prof aujourd’hui doit donc faire avec le peu qu’on lui donne. En d’autres termes : rien !

Disons les choses telles qu’elles sont : la hiérarchie éducative est aujourd’hui une pute qui n’en a rien à foutre des profs et encore moins de leurs problèmes ou de leurs états d’âmes !

L’enseignant aujourd’hui n’est plus remercié, suivi, soutenu. C’est juste un esclave moderne sous-payé, pressé comme un citron jusqu’au burn-out. Et ce n’est pas pour rien que les démissions s’enchaînent dans l’éducation nationale ces dernières années, en particulier dans les sciences, avec un concours national qui peine de plus en plus à recruter…

Quand vous avez un BAC+5, vous n’êtes pas un con de base. Être traité comme de la merde jetable et corvéable à souhait, ça peut marcher quelques mois ou quelques années chez des jeunes sans expérience professionnelle. Mais avec le temps, il est évident que vous évoluez, et que vous n’acceptez plus qu’on vous prenne pour un idiot, surtout avec un métier devenu difficile, des élèves qui ne respectent plus le prof, l’impossibilité pour l’enseignant de recourir à des punitions corporelles ou intellectuelles, et une époque de débiles profonds aux rectorats et ministères, qui croient qu’en laissant des gamins faire ce qu’ils veulent, ça en fera des meilleurs citoyens.

Je rappelle que dans les dernières émeutes en France, nombre d’ados, pourtant sans histoire d’après la police elle-même, se sont précipités dans les magasins pour voler des marchandises avec leurs « grands frères » délinquants… Dans la tête malade de ces jeunes de quartiers, piller le bien d’autrui, c’est normal puisque les autres le font ! Avec en plus une police qui a reçu l’ordre de laisser faire !

Où sont les sanctions ? Elles ont disparues, voyons ! Il ne faut surtout pas stigmatiser ces futurs électeurs, qui iront gentiment veauter ce qu’on leur dira de veauter, comme leurs imbéciles de parents avant eux… Ou mieux encore : ils iront s’abstenir, pour donner un blanc seing aux euronazis en place ! Le rêve absolu de tout dictateur !

Bref, côté enseignant, de moins en moins de profs ont envie de se rendre malade pour une bouchée de pain. Et ils ont bien raison !

Ce n’est pas parce que la société est malade, et que l’école est salement contaminée par des petits cons euronazis qui se prennent les nouveaux rois du monde, qu’il faut soit même jouer les martyres de l’éducation nazionale !

Nous vivons dans une UE de délinquants, camés au plus haut sommet de l’état, ce dernier n’ayant plus aucun pouvoir, sinon de déchaîner ses hordes de chiens sur les premiers manifestants pacifiques venus, en cachant comme toujours les véritables opposants politiques. Et à l’UPR, on connaît bien la chanson avec une omerta médiatique totale sur le mouvement depuis sa création !

Faut-il encore rappeler qu’on a actuellement un garde des « sots » mis en examen dans plusieurs affaires, et qui, pour la première fois, verra un ministre encore en fonction jugé par ses petits copains, dans un simulacre grotesque et onéreux, dont tout le monde connaît déjà l’issue ?

Quoi qu’il en soit, dans ce contexte de corruption généralisée, le prof ne peut pas sauver un pays et une société qui ont courageusement décidé de se suicider.

Donc les démissions continueront de s’enchaîner encore et encore dans l’école publique, pendant qu’on continuera de financer les écoles privées pour le seul bénéfice des riches. Comme toujours en fait.

Derrière tout cela, on sait que l’UE ne cesse de réclamer depuis 31 ans des économies publiques aux pays membres, en détruisant nos services publics, nos guichets, etc. Malgré 3000 milliards d’€ de dette au compteur, nos euronazis de service parviennent encore et toujours à trouver des centaines de milliards d’€ pour envoyer des armes à l’Ukraine, dans un conflit qui n’est pas le notre, et dont les sanctions eurodébiles ne cessent de se retourner contre nous.

Mais étrangement, tous ces braves gens de l’Euroreich qui gaspillent notre fric en ARN messager inefficace et inutile, n’ont jamais un rond pour l’enseignement ou la santé !

Comprenez que seul le Frexit pourra nous sauver de ces eurotarés, et pourra nous permettre de retrouver une école publique efficace, égalitaire, avec des profs qui se sentent juste bien dans leur peau et dans leur boulot !

Car ce n’est pas facile d’enseigner. Tout le monde n’a ni la fibre, ni la patience. Et c’est un boulot qui mérite réellement une reconnaissance pécuniaire et sociétale, toutes deux disparues depuis notre entrée dans l’UE !

La logique de nos eurotarés est pourtant évidente : dans une dictature, le Savoir fait peur, les urnes sont faites pour pisser dessus, et le riche de n’avoir besoin que d’esclaves dociles, serviables et corvéables à souhait. Dès lors, pourquoi enseigner à des dizaines de millions de veaux, destinés à l’abattoir, la lecture ou l’écriture ? Ils n’existent toujours que pour nourrir les cochons de la ferme !

Je veux parler de la Ferme des Animaux bien sûr. Car comme le dit si bien notre brave président de l’UPR François Asselineau : « L’histoire ne se répète jamais. Mais elle bégaie tout le temps… »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Time limit is exhausted. Please reload the CAPTCHA.