Outre le fait de se prendre le chou avec tous les autres dirigeants de la planète, dans une recherche d ‘existence et d’utilité publique sans lendemain, puisqu’il n’a aucun pouvoir législatif réel, « Jupiter » a donc voulu taxer cette année les GAFAM – peut-être dans le but d’épater Brigitte ?
Ah ! Grosse erreur de ma part – désolé ! J’avais oublié qu’on ne touche pas à Microsoft : c’est un copain.
C’est donc une taxe GAFA, et non une taxe GAFAM, qui souligne une nouvelle fois la grande coucherie de l’élysée avec ce cher Bill Gates, coucherie qui explique aussi pourquoi les tablettes de merde, distribuées en masse à nos collégiens depuis quelques années en remplacement des livres papiers, ne contiennent aucun logiciel libre – ou si peu – et surtout pas la suite bureautique LibreOffice, parfaitement fonctionnelle et multi-plateforme.
Il faut rendre nos enfants dépendants aux GAFAM dès le plus jeune âge – parce que « c’est leur projet !! » (fin de la parenthèse)
Mais ô déception cruelle : la taxe GAFA n’aura donc pas lieu au final, car en bon maître, Trump a serré la laisse de son toutou de l’OTAN, en lui rappelant bien qui est le patron ! Et oui : dans sa grande bonté naturelle, Trump ne se contente pas seulement d’éliminer les pellicules : parfois aussi, il épouille…
Maintenant restons réalistes : même si cette taxe avait été miraculeusement acceptée côté américain, son montant ridicule n’aurait JAMAIS couvert les quelques 100 milliards d’€ d’évasion fiscale annuels pour notre seul pays.
La législation de l’UE fait que les GAFAM restent les maîtres incontestés du « double irlandais », et quand on sait que l’Irlande a pratiqué un taux d’imposition sur les sociétés de 0,005% pour son copain apple (face aux 33% en France), il faut arrêter la plaisanterie !
Dès le départ, l’idée même de cette taxe était parfaitement ridicule !
Qui plus est : pour la rendre légitime du point de vue législatif, il aurait fallut l’unanimité des 27 états membres + 27 parlements, désormais impossible à obtenir dans tous les dossiers, et notamment ici parce que l’Irlande et le Luxembourg défendrons toujours corps et âmes leurs protégés fiscaux !
Et c’est bien là le drame : contrairement à l’UE qui s’interdit tout protectionnisme de par ses traités, Trump n’a pas mis longtemps à menacer les produits français d’une taxe « ciblée » si ses GAFA chéris étaient lésés demain.
Le toutou français est donc rentré dans sa niche la queue basse, et ne devrait théoriquement pas retenter de mordre son maître d’ici la fin de sa location – quoique – vu la psychose atteinte par l’animal enragé – on ne peut rien exclure…
En attendant, les GAFAM continuent de faire la fête, puisque non seulement la CJUE a légalisé la vente forcée du système d’exploitation en 2016, mais qu’en plus, les grandes régions créées par l’UE assurent désormais tous les grands marchés publics à Microsoft ! Et merci encore aux présidents de région pour leur soumission !
Vous l’aurez compris : tant que la France restera dans l’UE, elle n’aura aucun poids face au rouleau compresseur numérique des américains ! Il n’y a qu’en dehors de l’UE que nous pourrons offrir un véritable avenir à nos enfants.
Notre pays possède pourtant cette chance immense d’avoir des moyens techniques et humains à la hauteur des enjeux de notre époque. Notre seul problème, c’est que nous élisons des politiciens corrompus, travaillant pour les intérêts d’autrui, ne comprenant rien à l’informatique, et refusant l’évidence fondamentale de ce 21è siècle : à savoir que le numérique est LE pilier de base de nos économies, raison pour laquelle il faut à tout prix en garder le plein contrôle, au même titre que l’énergie ou l’eau !
Rappelons enfin que la première attaque US, en 1999, soit 7 ans après Maastricht, visait précisément à imposer le système de brevets logiciels américains aux européens – c’est-à-dire à nous imposer leur législation, ce qu’ils ont dépuis réussi à faire partiellement dans plusieurs autres domaines, via des lois extra-territoriales toujours plus délirantes.
Bref : il va bien falloir que nos compatriotes qui fustigent l’UE, mais qui refusent de la quitter, comprennent une fois pour toute qu’une autre UE est impossible ! On ne sauve pas un Titanic qui coule : on descend les chaloupes, et on se « tire » le plus vite et le plus loin possible du bateau, parce que c’est la seule chose réaliste à faire si on veut sauver sa peau !
Ce coup manqué de la taxe GAFA prouve juste qui contrôle réellement l’UE au bout du compte. Et c’est bien normal, puisque l’UE est historiquement une création de la CIA, laquelle a « blanchit » le nazi Walter Hallstein dans l’après-guerre, en le bombardant premier président de la CEE, tout en arrosant Monnet et Schumann, comme l’a prouvé le magazine Historia et bien d’autres sources historiques depuis (cf. « j’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu » de De Villiers).
Le Frexit via l’article 50 n’est pas une fin en soi, mais un passage obligé pour reprendre le contrôle de notre destin commun.
Ce n’est que libérés du joug de l’UE que nous pourrons enfin contrôler les GAFAM chez nous, « remercier » ceux qui ont oeuvré toutes ces années dans la destruction de notre pays et de ses acquis sociaux, et reprendre enfin les rênes de notre pays !
Et pour clouer définitivement le bec de nos éventuels détracteurs qui liraient ces quelques lignes, Londres a annoncé la mise en place d’une taxe GAFA pour avril 2020, juste après le Brexit du 31 janvier, et ce malgré la pression de Washington. Comme quoi une fois qu’un pays se libère de l’UE et reprend son destin en main, tout redevient possible !
MAJ 21/05/2020 : ceux qui ne seraient toujours pas convaincu liront avec intérêt l’article de RT sur l’entretien à distance entre Thierry Breton et Mark Zurckenberg, le premier étant commissaire européen, le second PDG de facebook. On admirera toute la puissance de l’UE, venant supplier le PDG milliardaire de payer des impôts, se dernier se défilant comme à son habitude, puisqu’il avait déjà fait le coup au parlement européen quelques années en arrière.