Le silure doit mourrir

10 décembre 2020 : chaque fois que l’homme a introduit une espèce exotique dans un nouveau lieu, cela a mené à une catastrophe écologique.

Et pas besoin d’aller de l’autre côté de la planète, ou les lapins introduits par un richissime chasseur en mal de tir continuent de faire des ravages sur l’île continent : nous avons nos propres crétins locaux, historiques et actuels !

Prenons le cas du silure, poisson d’eau douce, introduit par des gens aisés qui voulaient toujours plus gros au bout de leur ligne, et à qui les carpes communes, les brochets ou les sandres ne suffisaient plus.

Pour ceux qui ne connaissent pas le silure, imaginez un monstre d’eau douce pouvant dépasser les 2m, capables d’engloutir des canards adultes en une bouchée, et n’ayant aucun prédateur sous nos latitudes.

L’espèce étant plutôt un poisson de fond, sa chair n’est ni réputée, ni recherchée – sans compter des réserves sur les métaux lourds, ingéres au cours de sa longue vie. Autant dire que l’espèce prolifère et se multiplie à foison.

Le résultat aujourd’hui de cette politique, qui consiste à favoriser toujours le plus gros au détriment du plus petit, est la disparition progressive des espèces locales, dont l’alose dans la Garonne, mais pas que.

Quant aux pêcheurs qui se prennent pour des sportifs, en postant leurs prises sur youtube, soit ils sont ignorants, soit ils sont complètement cons de pratiquer le no kill avec cette espèce invasive. Nos ancêtres ne se posaient pas la question : quand ils chassaient, c’était pour tuer un animal et le bouffer.

Ils hallucineraient sans aucun doute de voir leurs descendants rejeter cette nourriture dans la rivière, devenus trop « sensibles » de la cervelle pour tuer ce « bel animal », et de les voir ensuite courir au supermarché, rayon boucherie/charcuterie ou poissonnerie, pour acheter de la protéine sous emballage, que d’autres auront tué à leur place ! Le no kill est d’autant plus débile comme effet de mode, quand on pense aux milliards de gens sur la planète qui crèvent encore de faim ou de soif chaque jour.

Bref, on est exactement dans le même schéma de pensée que l’UE : une structure créée par des riches pour d’autres riches « bien pensants », faisant la morale à autrui, se donnant en spectacle devant les caméras, mais tuant sans pitié tout ce qui est plus petit, n’ayant aucun prédateur réel, et se comportant comme la digne racaille qu’elle est, au sommet de la chaîne alimentaire.

Sauf que c’est nous les poissons d’eau douce qui se font bouffer tout crû depuis 28 ans.

Oui : le silure doit mourrir. Et le plus tôt sera le mieux pour tous les peuples d’europe. Et aussi pour nos cours d’eau.

Sur ce, vive le Frexit, et vive la France Libre !

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