France : travaille !

26 août 2023 : alors que nombre d’articles commencent sérieusement à attaquer la création de France Travail, le successeur de Pôle Emploi, avec de lourds soupçons de copinage bien établis, on a donc appris ce jour que nos fonctionnaires préférés, payés pour mettre des gens dans des cases, en leur proposant des emplois de merde, et en leur sucrant leur allocs si jamais ils refusent le bousin qu’on leur tend, avaient – encore – perdu 10 millions de données personnelles !

Attendez, attendez 2s… En 2021, on était bien à 30 millions d’actifs. Donc ça voudrait dire qu’il y aurait 33% de chômeurs en France ?

Bon : pas de mauvaise foi : on se doute bien que ce sont sûrement des données sur plusieurs années. La question, c’est combien ?

Parce que la rétention des données selon la CNIL et le RGPD, c’est pas censé être éternelle. Donc comment se fait-il que les données des sortants n’aient pas été effacées ?

On nous aurait ENCORE menti ? Ils auraient tout gardé du passage des chômeurs sur leurs serveurs (oui parce que pour avoir un contact humain à un guichet aujourd’hui, même M. Hunt refuserait la mission !) ?

Bien entendu : tout est fait pour minimiser ce vol et couvrir les fonctionnaires défaillants, qui auront sûrement une petite promotion pour leur silence radio. Faites confiance à votre gouvernement de branquignoles et de bras cassés pour vous pondre une propagande « al dente » !

L’autre info reste le pourcentage effarant. Car même si on ne sait pas le nombre d’années concernées, ça veut quand dire que le monde professionnel a vu 1/3 des gens se retrouver à la porte. Quand on y pense, c’est monstrueux par rapport aux générations précédentes, qui faisaient bien plus souvent leur vie dans une entreprise. En termes de précarité, l’info est donc à retenir.

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