Assassins de la Ripouxblique

17 janvier 2019 : qu’on aime ou non les flics ou les gendarmes, on ne peut nier que leur métier est loin d’être aisé, et que les forces de l’ordre sont souvent en première ligne pour gérer la misère humaine, les affaires de mœurs parfois sordides, et toute la méchanceté et la connerie humaine concentrées.

À cet égard, un minimum de respect s’impose naturellement à la fonction, dans la limite d’un usage proportionné et justifié de la force, sans quoi le flic devient un voyou, et ne vaut guère plus que le politique assassin qui le manipule.

On peut ensuite venir râler de s’être pris une contravention mineure dans la vie quotidienne, mais le fait est que sans maintien de l’ordre et des règles communes, c’est le chaos assuré pour tous – et ce ne sont pas les exemples de pays de fous qui manquent sur la planète.

Pour paraphraser une célèbre réplique de cinéma, nous sommes aussi droits que cette société nous permet de l’être, et comme on peut être objecteur de conscience, et comprendre l’utilité indispensable d’une armée, on peut aussi être gilet jaune et admettre l’utilité des flics. En outre, 99% des gilets jaunes sont juste des gens normaux et pacifiques qui veulent manifester en paix, en restant fermes sur leurs revendications – avec raison.

Mais côté CRS, et comme dans toutes les professions, on trouve aussi des chiens galeux qui ne méritent pas leur insigne, et encore moins leur grade, et la photo suivante – dure – intolérable – est révulsante à un point qu’elle est la honte absolue des flics de France depuis Vichy !

Mutilés de l’UE – rappelez-vous leur maxime :
« L’europe, c’est la paix… » – on vous laisse imaginer la guerre !
Au 17 novembre : 1 mort, 30 blessés graves, 1700 blessés reconnus (comprenez « déclarés »).

Pour les mains arrachées, on rappellera que la France est le seul pays européen à utiliser la grenade lacrymogène instantanée GLI-F4 et ses 25g de TNT, ayant causé, à elle seul de multiples traumatismes et mutilations.

Quant au flash-ball ou LBD 40, il faut savoir que l’arme est conçue pour recevoir un viseur laser : ainsi la volonté de blesser/tuer des manifestants ne fait pour moi aucun doute, et vu la dureté des images ici présentées, désormais, il est clair qu’une proportion croissante d’assassins a pris ses quartiers dans les rangs de la police. On s’attendrait logiquement à ce que ces gens soient jugés et lourdement condamnés. Malheureusement, et c’est le drame : ceux qui ont besoin de leur milice pour rester au pouvoir font tout pour défendre leurs protégés, et leur éviter de devoir répondre de leurs actes.

Et ce « permis de tuer » (licence to kill) d’aller bien au delà du pays de France, puisqu’il semble bien être la norme en Europe, avec un Traité de Lisbonne qui permet de légaliser le meurtre d’état.

Sinon l’internet regorge de vidéos diverses et variées, où les actes des forces de l’ordre semblent de toute évidence complètement disproportionnées, avec des tirs tendus face à des gilets jaunes de toute évidence inoffensifs. On devine sans peine que l’ordre donné en haut lieu est de faire peur, et de dissuader les gilets jaunes de revenir par tous les moyens, légaux ou illégaux.

Et c’est là où l’aveuglement du pouvoir se manifeste pleinement, à ne pas comprendre qu’il n’est pas en face d’une simple manifestation, mais bien d’une révolte populaire, partie pour durer et jouer sur l’usure.

Dans la guerre médiatique des chiffres, la seule certitude à avoir, c’est que plus la répression policière se durcie, plus le peuple se mobilise et gagne en nombre de manifestants. En outre, là où les 89000 soldats du pouvoir, sollicités chaque semaine par leur triste hiérarchie, accumulent fatigue, stress, et mauvaise conscience pour certains, la bonne organisation des gilets jaunes leur permet de se renouveler et de se reposer. Au petit jeu du « fait moi peur », il est donc très probable que les gilets jaunes finissent par l’emporter s’ils restent mobilisés et organisés.

Le pouvoir l’a bien compris, puisque tout est fait pour tenter de « casser » du gilet jaune dans les médias, en les traitant de tous les noms d’oiseau, en leur collant la « diabolique » étiquette « FN/RN », en tentant de récupérer des collabos sur le modèle de compost Cohn-Bendit®, etc – bref – toutes les techniques de communication classiques que nous connaissons très bien à l’UPR pour les subir depuis plus de 10 ans.

La farce du « grand débat » voulu par le « petit européiste », avec la déclinaison de Mme Jouanno, le bras d’honneur du vice-président de l’Association des Maires de France, et l’amateurisme public de LREM, se passent presque de commentaires. De toute évidence, l’abus de Tenga nuit gravement aux locataires de hémicycle, à continuer envers et contre toute logique à prendre les français pour des cons, le sourire narquois aux lèvres.

En ce qui me concerne, les véritables assassins et responsables de la situation sont d’abord nos députés et sénateurs, qui au lieu d’enclencher l’article 68 de la Constitution pour destituer l’usurpateur, devenant chaque jour plus fou et plus arrogant, se pavanent tantôt dans la méconnaissance simulée de leurs prérogatives, tantôt dans un rejet du revers de la main en bon petit bourgeois de la Cour parigote, comme on peut le lire dans les réponses affligeantes, affichées sur le site officiel de l’UPR.

Oui Ms les Députés et Ms les Sénateurs : vous êtes des assassins, et l’histoire vous jugera comme tels ! Il est encore temps pour vous de sortir par la porte, en emmenant votre larbin, avant qu’il ne soit trop tard. Mais comprenez bien que la fête est terminée, et qu’il n’y aura pas assez de CRS pour protéger ceux qui ont trahi le pays. Les français ne vous pardonneront jamais vos inactions et vos pirouettes ayant mené au désastre !

Plus les morts et blessés s’accumuleront dans les rangs civils, plus ceux que vous aurez feint d’ignorer vous demanderont des comptes – avec les intérêts. Et vu le volumineux dossier UPR, envoyé à tous les députés et sénateurs, vous ne pourrez même pas prétendre que vous ne saviez pas !

Vive le Frexit – et vive la France Libre !

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