7 décembre 2018 : j’ai exceptionnellement réécrit cet article (ce que je ne fais généralement jamais) suite à de nombreuses lectures et analyses d’autrui sur le mouvement des gilets jaunes, qui a aussi beaucoup évolué ces deux dernières semaines, passant d’une revendication unique (taxe sur les carburants), à un ensemble beaucoup plus vastes de revendications, dont apparemment, la sortie de l’UE et de l’OTAN, ce qui m’a beaucoup (et agréablement) surpris.
Il faut dire que créer des barrages filtrants ne me paraissait pas le meilleur moyen d’action. C’est accroître de fait la pollution des véhicules au ralenti qui le franchissent, donc la consommation des véhicules, et finalement celle des ménages… Paradoxe de gens qui disent vouloir défendre le pouvoir d’achat des autres, mais qui commencent précisément par le réduire !
L’incompréhensible stratégie d’agir au moment même où le thermomètre est au plus bas, bien en-dessous de zéro dans certaines régions, me rappelle aussi l’histoire de Stalingrad, et de ces braves soldats allemands, vaincus par l’hiver russe. De mémoire, les augmentations de carburant n’ont pas attendu l’automne pour se mettre en route. Alors pourquoi maintenant ?
Cet amateurisme évident, en parallèle d’un mouvement qui se revendique apolitique, me fait doucement rejoindre l’idée d’un réel mouvement spontané de gens de tous horizons, qui partagent en commun le fait d’en avoir tout simplement ras le Q de se faire mettre en permanence par la mafia de banquiers européistes, apparue sous l’ère Sarkozy, un peu cachée sous le tapis pendant l’ère Hollande, et à nouveau sur le devant de la scène avec l’escroc parachuté par Urvoas et par les médias sous la coupe du CSA en 2017.
En outre, les gilets jaunes signent d’abord et surtout la mort définitive des syndicats français, financés par la Confédération Européenne des Syndicats, donc par l’UE et nos impôts, pour canaliser et entretenir la colère populaire sur l’élysée et matignon, tout en épargnant soigneusement Bruxelles, Francfort et Washington.
Il n’est pas étonnant que le petit Bokassa de l’élysée vient tout juste d’inviter ces même centrales syndicales dans son petit palais doré, en leur demandant de calmer leur base, prouvant définitivement qu’il n’a rien compris à ce qui se passe. Rien ne peut en effet arrêter la rage d’un peuple quand ce dernier veut se débarrasser d’un tyran.
À cela s’ajoute encore une affaire récente, dans laquelle les forces de l’ordre ont immobilisé des lycéens, puis les ont filmé comme de vulgaires prisonniers, postant le tout sur les réseaux sociaux, alors même que la loi leur interdit cette dégradation évidente !
Pas la peine d’être une oracle pour deviner à quel point ces imbéciles viennent d’attiser la haine féroce, et durable de ces adolescents et de leurs familles contre les forces de l’ordre, mais surtout – et c’est beaucoup plus grave – la colère de tout un pays qui découvre, horrifié, qu’on traite désormais ses enfants comme des chiens de terroristes !
Comme toujours, il ne s’agit pas de mettre tous les flics dans le même panier, mais il est clair que cette vidéo va rester gravée dans les mémoires de tous les français comme l’instant ou les forces de l’ordre ont outrepassé leur mandat, et sont devenues illégitimes de fait.
Comprenez que dans le meilleur des cas, les indécis modérés qui verront la vidéo n’auront plus aucune hésitation à rejoindre massivement le mouvement des gilets jaunes et leurs revendications.
Quand la force publique ne sert plus qu’un appareil d’état corrompu et à bout de souffle, l’histoire montre en effet qu’il faut s’attendre à des conflits sanglants, et de grands changements politiques à venir.
Bien entendu, nous nous réjouissons à l’UPR de voir nombre de gilets jaunes ouvrir les yeux, et commencer enfin à comprendre pourquoi la France va dans le mur, et pourquoi l’UE est un suicide collectif annoncé.
Il est juste regrettable d’avoir perdu autant de temps, alors que feu Philippe Séguin nous avait dès le départ avertit, dans son discours à l’AN, de tous les dangers et du caractère profondément irraisonné, que de céder notre destin commun et nos lois à une entité supranationale de fonctionnaires non mandatés par le peuple, qui se sont effectivement comportez comme les dictateurs qu’ils sont, en ne cessant de nous mener à la ruine.
Quelles que soient les sensibilités politiques de chacun, plus personne ne peut désormais nier le fait que l’UE nous a baisé sur toute la ligne, entre ce qu’elle nous avait promis en 1992 avec Maastricht, et ce que nous avons obtenu au bout de 26 ans !
Devant cette montée des revendications des gilets jaunes et de la colère contre l’homme aux pellicules, l’UPR a eu la bonne idée de monter un dossier juridique demandant la destitution du toutou de Trump via l’article 48 de la Constitution, pour manquements graves et répétés à son devoir.
M. Asselineau a également demandé officiellement, dans une interview, que les français s’approprient ce dossier juridique, et demandent clairement à leur député de prendre position pour ou contre cette destitution.
Les premières réponses des élus concernés (députés et sénateurs), collectées par l’UPR, se passent de commentaires : en ce 7 décembre, tous protègent l’homme de paille au détriment du peuple français, prouvant la corruption généralisée de l’hémicycle, et la contre-nature évidente de ceux que le système veut faire passer pour des opposants politiques !
Au moins désormais, les choses sont claires, nettes, et officielles pour tout le monde.
Petite fake news de plus : l’élysée a osé prétendre officiellement que tous les partis politiques français avait été invité à débattre avec le mari de Brigitte. FAUX !!! L’UPR, 4ème parti de France, avec 32500 adhérents au compteur, n’a reçu aucune invitation, soulignant ainsi, une nouvelle fois, que l’UPR est bien le seul et unique parti d’opposition au régime en place !
Gageons que le dossier juridique sus-nommé n’aura sûrement pas beaucoup aidé dans l’invitation élyséenne ! Il faut dire que parmi ceux qui veulent protéger Macron, beaucoup s’emploient actuellement à faire croire en une dissolution de l’AN parfaitement inutile, soulignant, là encore, qu’ils n’ont rien compris à l’affaire.
C’est tout le problème de gens habitués à mentir et manipuler, qui se retrouvent du jour au lendemain devant une foule qui ne les écoute plus !
Rappelons également que l’UPR est le seul parti de France systématiquement blacklisté dans les grands médias par le CSA, depuis 11 ans. Il n’y a qu’à se remémorer notre manifestation du 1er mai dernier, ou notre mouvement a réuni 3500 personnes dans une manifestation pacifique à Paris, passée honteusement sous silence, ou encore l’omerta sur notre université d’automne, qui a réuni 1200 personnes, pour se rendre compte à quel point l’information en France n’a plus aucune liberté et indépendance.
Cela étant, il n’y a que deux moyens de changer durablement le monde : les urnes ou les armes.
Tous les gens à l’UPR savent parfaitement que les véritables ordres de démantèlement de la France proviennent de Bruxelles, de Francfort et de Washington, via les GOPÉ annuelles. Et dans ce sens, viser uniquement macron est aussi efficace que de traiter un cancer du poumon à coup de cigarettes.
Nous savons que si nous en sommes là, c’est aussi parce que le 4ème pouvoir qu’est la presse est complètement étouffé et contrôlé par quelques loups complices, dont il faudra tôt ou tard fortement limé les dents et les ongles, en demandant des comptes.
Quant à nos braves gilets jaunes, le fait qu’ils se déclarent eux-mêmes apolitiques exclue de fait une solution par les urnes. Nous verrons bien où les prochaines semaines nous mèneront, mais une chose est certaine : ceux qui protègent Macron ne semblent pas avoir compris que l’intéressé ne sera pas là demain pour les défendre et les protéger avec sa petite armée de CRS et son Benalla adoré. Face à un peuple en colère, pas la peine d’être un génie pour comprendre ce qui va se passer…
Idem pour ceux qui comptent utiliser blindés et armes lourdes contre le peuple de France : 85000 CRS dispersés contre un peuple uni et en colère laisse peu de doute sur la victoire finale. Sans compter que plus les violences policières deviendront monnaie courante, plus elles encourageront le peuple à se révolter encore davantage.
L’idéal serait évidemment que le locataire de l’élysée se retire de lui même par la grande porte (on peut toujours rêver). Quant à la dissolution de l’AN en sus, elle est certes devenue indispensable, mais le problème de fond reste que ce sont les plus riches et les plus corrompus qui se paient les campagnes électorales les plus efficaces. Les chasser par la porte pour les voir revenir par la fenêtre, quel intérêt ?
Sans un homme fort au sommet de l’état, de la stature du président Asselineau, il ne peut y avoir de lutte efficace contre la corruption. L’exemple de Poutine en Russie est équivoque sur ce point. Certes : la Russie n’est pas un exemple de démocratie, mais on peut difficilement nier que Poutine a réussi à stabiliser et développer son pays, en défendant efficacement la souveraineté et les intérêts de ce dernier. Rien à voir avec la France et l’UE qui baissent leur froc aux premières sanctions américaines venues !
Sur ce, Vive le Frexit, et Vive la France Libre !