Le racisme syndical à la CGT

22 mars 2018: alors que l’UPR va participer ce jour aux manifestations contre le démantèlement de la SNCF, imposé par l’article 106 du TFUE , on découvre, abasourdit, sur le site officiel de la CGT, un article particulièrement diffamatoire envers notre parti et ses militants (source : http://www.cgt.fr/Ni-nulle-part-ailleurs.html), daté du 21 mars 2018.

Je n’ai pas ici reproduit l’article pour éviter les problèmes de droits d’auteur, mais il faudra vraiment que nos amis de la CGT nous expliquent en quoi notre mouvement, classé « Divers » par le Ministère de l’Intérieur (donc non extrémiste), qui se veut rassembleur au-dessus des clivages habituels, présenterait soudainement un quelconque caractère raciste ou xénophobe.

Certes : l’UPR accueille d’anciens militants de gauche ou de droite, fatigués des flambies et autres hyperprésidents, comme elle accueille aussi d’anciens militants FN, usés par la SARL Le Pen. Cela étant, tous les autres partis non extrêmistes font exactement de même. Sont-ils eux aussi qualifiés de racistes et de xénophobes par la CGT ?

Étrangement, non.

De notre côté, l’amalgame gratuit Frexit=extrême droite n’est pas une nouveauté. Cela fait 11 ans que les fascistes de toutes les couleurs s’emploient en France à faire passer l’UPR pour un parti « complotiste » et « conspirationniste », en empêchant toute remise en cause de notre appartenance à l’UE, l’euro et l’OTAN, avec de grands médias sous la coupe de la propagande oligarchique.

La petite nouveauté, c’est que cette omerta sino-médiatique, qui empêche M. Asselineau de s’adresser librement aux français, ne suffit apparemment plus à cacher la vérité. Avec 30500 adhérents, il devient de plus en plus difficile pour le système de faire taire le seul parti réel du Frexit. Ainsi depuis l’élection truquée de 2017, les fascistes au pouvoir ont recyclé et médiatisé un ex-lieutenant FN, singeant ouvertement le discours pro-Frexit de l’UPR, bien évidemment sans la sortie de l’euro et de l’OTAN…

Et alors qu’on refuse à M. Asselineau tout accès aux grands médias pour se défendre de cette spoliation en règle des idées et du discours de l’UPR, l’oligarchie médiatise à fond ce Jean-Foutre du FN, venu entretenir l’amalgame Frexit=FN, comme si les britanniques ayant voté le Brexit étaient plus racistes ou xénophobes que nous ! Et puis si on rentre dans cette logique, allons jusqu’au bout de l’absurdité – puisqu’il faudrait alors en conclure que tous les français étaient racistes et xénophobes avant Maastricht !

Allo ? Y a t’il encore des cerveaux à la CGT ?

Non : le Frexit n’est pas une idée extrémiste. Le R.U. n’a pas coulé dans la Mer du Nord et n’a pas brûlé dans les enfers. Il se porte même très bien, pour ne pas dire de mieux en mieux. On ne peut pas en dire autant de notre voisin allemand, qui malgré ses exportations records, atteint un seuil record de pauvreté et de misère, avec un pseudo-smic qui nous rappelle que l’esclavagisme moderne tend à devenir la norme dans l’UE. Quand à l’euro trop fort pour nous, il nous a ruiné en seulement un quart de siècle, sans compter les 530 000 travailleurs détachés d’Europe de l’Est en France, qui nous privent d’autant d’emplois. Alors arrêtons SVP de nous voiler la face : l’UE est un échec sur toute la ligne ! Après 26 ans de négociations sans fin, on voit bien que cela ne marche pas, et ne marchera jamais, parce que chacun défend ses propres intérêts, et passe sont temps à bloquer les réformes des autres qui lui portent préjudice. Le Frexit, c’est la porte de sortie via l’article 50, sans se prendre la tête avec nos voisins, avec 2 ans pour négocier la sortie, et une sortie de fait après ce délai. Il n’y a rien d’extrémiste là dedans : juste le fait d’utiliser ses neurones, de constater des faits, et d’en tirer les conclusions logiques qui s’imposent !

Maintenant ce n’est pas la première fois que le système se défend de la sorte en se fabriquant des opposants « sur-mesure » : dans les années 80, Attali et Mitterand ont médiatisé le FN pour se mettre le 2nd tour dans la poche à coup sûr, ce qui s’est toujours vérifié depuis, et se vérifiera toujours, parce que les vrais racistes et xénophobes ne dépasseront jamais 25% dans ce pays.

Quant à FI, rappelons que son dealer vit aux crochets de mère Europe depuis des années : s’imaginer 2s que ce type va quitter demain son confortable siège de député européen est digne d’un QI d’huître. Il n’y pas plus soumis à l’UE et à Washington que ce triste bonhomme, qui ne sait que gueuler et prendre la fuite dès qu’on le met devant ses propres contradictions !

Ça fait plus de 30 ans que la mafia « Attalienne » découpe et neutralise ainsi des franges de 20% de la population, en les menant dans des impasses de fait, à coup de médias complices, et que les gens marchent et votent des clowns ! Combien de fois faudra-il encore rappeler que ces marionnettes de gauche, de droite, et d’extrême, sont toutes passées par la French American Foundation, pour lever la patte devant l’oncle Sam ? Plus fort encore : désormais, on a des banquiers à la tête de l’UE ET de la France, avec un ancien président de la CE recyclé chez Goldman-Sachs, qu’on a encore surpris dernièrement à faire du lobbying à Bruxelles, malgré le généreux parachute doré dont il bénéficie ! Au moins on sait à qui appartient, et pour qui travaille réellement, cette Union de pacotille.

Mais pour en revenir à nos syndicalistes, penser que les instances dirigeantes de la CGT manqueraient de cerveau pour s’apercevoir de ces manipulations « merdiatiques » grotesques serait une insulte à leur intelligence.

Non : ce qui gêne sûrement nos amis syndicalistes, c’est que l’UPR ait osé ouvrir la boîte de Pandore, en rappelant que la CGT, et tous les grands syndicats français, font partie de la Confédération Européenne des Syndicats, et qu’à ce titre, ils perçoivent de généreux émoluments de mère Europe !

De là à penser ensuite que les grands syndicats français seraient payés pour entretenir la colère populaire contre nos gouvernants fantoches nationaux, simples exécutants de Bruxelles, en évitant d’expliquer aux français et à leur base les véritables origines de nos problèmes, chacun en pensera ce qu’il voudra.

L’UPR n’a jamais appelé à la mort ou au rejet des syndicats : il y a des syndicalistes très bien, à la CGT comme ailleurs. On en a aussi à l’UPR qui défendent réellement les intérêts des salariés.

Le vrai problème du syndicalisme français se situe plutôt du côté des instances dirigeantes, dont la réaction de rejet actuel de l’UPR est explicite en termes d’ouverture d’esprit et d’indépendance. Pour les instances syndicales, le bas peuple n’a pas le droit de savoir, de comprendre, et doit se comporter en bon petit européiste con-vaincu, entretenu dans son ignorance par la propagande d’état. La base appréciera…

Entre salariés de la SNCF jetés dans l’arène du libéralisme, privatisation exigée des services publics imposée par l’UE, et indépendance factice des syndicats européens, il serait temps que les syndicats français arrêtent de mener les gens en bateau, et expliquent, comme le fait l’UPR, qu’il ne sert à rien de se tromper d’ennemi !

M. Asselineau était le seul candidat à avoir prévenu du démantèlement de la SNCF, pendant (et bien avant) la dernière campagne présidentielle. Et le tract UPR officiel sur le démantèlement de la SNCF de démontrer que les cheminots vont encore en baver dans les années qui viennent ! Comprenez que ce que nous voyons aujourd’hui n’est que le début de la fin du rail public en France.

Enfin, la récente agression du 15 mars 2018 contre des militants UPR, venus manifestér pacifiquement en fin de cortège pour les retraites, en rappelant, là encore, que c’est Bruxelles qui tire les ficelles, signe un niveau d’imbécillité syndicale jamais vu dans ce pays !

Pour tout démocrate qui se respecte, un tel geste est une HONTE et une INFAMIE, surtout venant de syndicalistes qui se prétendent apolitiques et indépendants !

Cela ruine le message commun de la manifestation, et transforme un syndicat en Dieu tout puissant, décidant seul de ce que les gens ont le droit d’entendre et de savoir – INADMISSIBLE !

Entre cette attaque, aussi gratuite que stupide, et notre premier lien vers le site officiel de la CGT, la prostitution syndicale à Bruxelles semble de plus en plus assumée. Nous espérons donc que les militants CGT, qui valent mieux que cela, sauront faire le ménage qui s’impose dans leurs rangs, et trier le bon grain de l’ivraie.

Vive le Frexit – et vive la France libre !

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