1er novembre 2017 (maj janvier 2018) : en cette date symbolique, je vous conseille de revoir les quatre vidéos de M. Asselineau sur les eurorégions (datées de 2013 – très riches d’enseignements mais très longues – compter 5h de visionnage au total), lesquelles annonçaient clairement le suicide espagnol et catalan à venir, et plus globalement, la destruction des états nations, remplacés par des eurorégions sous la coupe de Bruxelles, de Francfort et bien entendu, de Washington.
4 ans plus tard, le bilan est sans appel : M. Asselineau avait visé juste, une fois encore.
L’Espagne est en passe de connaître au mieux une désintégration, au pire une nouvelle guerre civile, et toujours pour la même raison de fond : l’argent.
Car derrière les Talamoni et autres grandes gueules qui crachent ouvertement sur la généreuse République de France, personne n’est dupe : les autonomistes sont avant tout des gens qui pensent à leur propre pomme, en utilisant des prétextes culturels locaux pour se mettre les niais dans la poche.
Il est vrai que quand on voit Monaco, Andorre, le Luxembourg et bien d’autres « petits » eldorado fiscaux, certains hommes politiques se mettent soudainement à rêver de devenir le prochain souverain d’un paradis fiscal européen, en oubliant que les années « fastes », ou les banquiers suisses venaient « tirer du client » en France, sont quand même révolues depuis un moment déjà.
Avec la disparition du fiduciaire (argent liquide), et le contrôle absolu des flux de capitaux, planquer l’argent est devenu un sport à hauts risques. Le meurtre programmé du colonel Kadhafi, devenu trop gênant, en est une triste illustration.
Cela étant, s’il deviendra facile à terme de spolier le simple contribuable « à la source », sur ses comptes bancaires ou son patrimoine, afin de rembourser une dette imaginaire et entretenue de toute pièce, il sera tout aussi simple de ruiner les exilés fiscaux à distance, comme le font déjà les USA via des lois d’extra-territorialité.
Ajouter à cela un Brexit qui a démontré la fragilité réelle de l’UE, et un solde Target2 qui s’envole vers les 1000 milliards d’€ de créances côté Bundesbank, et vous comprendrez qu’une indépendance « dans le cadre de l’union européenne » ne garantit aucune source de revenus à terme aux sécessionnistes, contrairement à un pays souverain qui lui est obligé de supporter ses régions économiquement non viables ou en difficulté, au nom d’une fraternité de principe, laquelle a étrangement disparue de nos pièces de monnaie avec l’euro.
Rappelons également que la seule « solidarité » européenne se résume à arroser les pays de l’est d’argent frais, lesquels ne renvoient jamais l’ascenseur à la France, leur intérêt principal étant d’abord dans le parapluie nucléaire américain, puis dans l’exportation de travailleurs détachés avec les résultats désastreux que l’on sait sur l’emploi français (notamment chez les routiers).
Nous gaspillons donc des milliards d’€ depuis plus de 25 ans, à soutenir des pays de l’Est qui nous crachent dessus en retour, au lieu de nous occuper d’abord de nos propres régions. Faut-il être stupide à ce point pour nourrir un chien qui vous mord ?
Sachant que le dictateur parachuté en 2017 par la grâce de Saints Urvoas et Rothschild vient encore d’augmenter notre contribution nette au budget européen (+1,5 milliards d’€ par an), et ce alors que l’état a coupé le robinet aux régions, en leur demandant d’assurer ses prérogatives régaliennes, le but final non avoué est bien d’affaiblir ces mêmes régions, en Espagne comme en France, avec les résultats désastreux que l’on observe déjà : fin des emplois aidés, fermeture des structures étatiques de proximité, etc. On pousse ainsi les salariés et les jeunes au désespoir, afin qu’ils détestent leur propre pays, alors que nos problèmes restent avant tout le fruit d’une mafia de traîtres. Le fait est que notre pays n’a jamais été aussi riche – il faut bien garder cet élément à l’esprit.
Il faut aussi comprendre ici que pour les européistes, le but final est bien de remplacer nos 27 états nations par quelques 248 grandes régions, toutes soumises à Bruxelles, trop petites pour se défendre, et qui n’auront d’autre choix que d’obéir et de se la fermer, comme dans tout état totalitaire qui se respecte. Ainsi la construction européenne est en train de fabriquer LA dictature ultime pour nos enfants – le dictateur se trouvant bien à l’abri, de l’autre côté de l’Atlantique !
Les catalans, et chez nous les corses, bretons, alsaciens, et autres, feraient donc bien d’y réfléchir à deux fois : on peut aimer et défendre sa région et sa culture locale, ce qui est tout à fait honorable, mais de là à quitter l’état nation France, en s’imaginant que l’UE prendra gentiment le relais, c’est plutôt naïf et arriéré comme vision.
Le vrai problème aujourd’hui de la France reste d’abord et avant tout l’UE et ses traités débiles et auto-bloquants, lesquels nous ont conduit où nous sommes : plus de chômage, plus de précarité, moins de couverture sociale, avec la destruction des professions réglementées et des acquis gagnés par nos parents et grands-parents, souvent au prix du sang.
Ainsi, viser l’autonomie régionale, c’est clairement se tromper d’ennemi.
Et l’ennemi aujourd’hui, c’est celui qui utilise l’outil informatique pour nous asservir, passe son temps à nous espionner via ses smartphones fermés, s’emploie à imposer sa langue dans nos universités face à un français bien plus riche et nuancé, utilise ses outils de propagande, et notamment ses films, pour nous imposer sa vision racialiste et culturelle, et tout cela, dans le seul but d’enrichir quelques vieux milliardaires véreux et aigris, séniles et débiles !
Diviser pour mieux régner – c’est là toute la vision des grandes régions de l’UE ! Plus les autonomistes assureront leur travail de sape, et plus nous perdrons ce qu’il nous reste de chance de reprendre le contrôle de notre pays, pour nous et nos enfants !
Aujourd’hui la Catalogne – qui demain ?