11 février 2018 : l’UPR vient donc de franchir officiellement la barre des 30000 adhérents, mais faut-il s’en réjouir ?
En effet : la logique voudrait théoriquement que toute personne ayant voté pour l’UPR, donc partageant à priori les analyses, conclusions et programme du mouvement, adhèrent par défaut. Or 30000 adhérents sur 330000 votants (chiffres de mémoire – on n’est pas à 10000 près non plus), cela fait moins de 10% ! Mais qu’attendent donc les 300000 restants pour adhérer ?
Imaginez 2s ce qui se passerait si tous les votants UPR passaient enfin adhérents :
– l’UPR deviendrait officiellement le premier parti de France en nombre d’adhérents
– il deviendrait impossible pour les « merdias » complices de l’oligarchie de snober le mouvement
– il deviendrait impossible pour les couards et les traîtres d’éviter les débats sur notre appartenance à l’UE, à l’euro et à l’OTAN
– il deviendrait impossible aux « primates sans partis » de « piquer » le discours de l’UPR en faisant croire qu’ils ont inventé l’eau chaude
et j’en passe…
Alors certes : le chiffre de 30000 ne représente pas le nombre d’adhérents à jour de cotisation. Comme pour les autres partis politiques, le statut d’adhérent à l’UPR se conserve deux ans, y compris si l’on « oublie » de cotiser la seconde année, ce qui représente environ 10% du chiffre avancé.
Cela étant, le constat d’huissier a prouvé la réalité du nombre d’adhérents UPR à jour de cotisation, contrairement à d’autres partis politiques qui gonflent leurs chiffres depuis des années, dans l’obscurantisme le plus complet !
On peut ensuite s’en offusquer ou s’en accommoder, mais soyons réalistes : le nerf de la guerre en politique est et reste l’argent ! Il suffit de voir le clown actuel de l’élysée pour se rendre compte que l’argent peut vraiment faire élire n’importe qui – même un banquier !
Pour avoir déjà observé M. Asselineau avant certaines conférences, quand il fait le tour de la salle pour serrer les pinces et insister sur la nécessité d’adhérer, force est de constater que si la manœuvre peut paraître bassement « commerciale » aux néophytes, elle se justifie en fait complètement sur les deux tableaux : d’abord un parti ne peut exister sans militants convaincus et engagés, ensuite l’UPR ne peut compter que sur les finances de ses adhérents.
Or, avec une France en danger de mort, il serait temps que les votants UPR comprennent bien qu’on ne la sauvera pas en économisant quelques dizaines d’euros de cotisation par an.
Voter UPR, c’est bien. Adhérer, c’est mieux !
Le bénévolat des militants est une chose, et les coûts de fonctionnement et de communication en sont d’autres. Vous pouvez toujours offrir un fusil à un chasseur : s’il n’a pas de cartouches, il a peu de chance qu’il vous ramène du gibier… C’est un peu la même chose côté militant : on aimerait pouvoir afficher toute l’année, et bien rappeler l’existence de l’UPR à nos concitoyens, lobotomisés chaque jour par leurs télés, leurs radios et leurs journaux, depuis la mise en place du système totalitaire avec la loi Urvoas, votée un an avant la présidentielle de 2017…
On pourra certes m’offusquer que les fins de mois sont difficiles pour de nombreux français aujourd’hui, ce que je ne nie pas. Mais quand je vois des familles qui n’ont soit disant pas de moyens financiers, se payer des clopes, de l’alcool, des ordinateurs, des téléphones portables, des téléviseurs (avec des diagonales de plus d’un mètre !), et se mettre des crédits monstrueux à la patte, je pense qu’il faut aussi savoir faire le bon choix.
L’avenir de nos enfants vaut bien quelques dizaines d’euros par an, et il faut arrêter de se raconter des histoires : en France métropolitaine, ce n’est pas une fortune pour la plupart des gens !
Quant à avoir peur de « s’encarter » officiellement dans un parti – il y a un moment donné où il faut aussi savoir ce que l’on veut. Dans la vie réelle, on ne peut pas combattre des tyrans dans l’ombre façon « anonymous ». Aujourd’hui la police de Vichy s’amuse déjà à filmer l’honnête citoyen qui manifeste en paix pour défendre des valeurs démocratiques. Il n’y a d’ailleurs même plus besoin d’aller manifester pour se faire ficher : comptez le nombre de caméras de surveillance dans les villes, installées « au nom de l’ordre et de la sécurité ». Avec les bons logiciels de reconnaissance faciale, vous surveillez des millions d’individus en temps réel, à leur insu – et là, je ne parle même pas de l’espionnage permanent de nos smartphones qui est une autre réalité !
La liberté et l’indépendance d’un pays ne sont ni naturelles, ni gratuites. Il faut se battre pour les mériter, et se battre encore davantage pour les conserver.
En espérant que cet appel à cotisation sera entendu !
En tout cas, bravo déjà à tous les militants qui font vivre ce mouvement, et informent nos concitoyens sur la spoliation démocratique que sont l’UE, l’euro et l’OTAN. Et bravo encore à M. Asselineau pour son courage et sa détermination sur 11 ans.